Citation :

« leven, visconti. »
❝ tell me i'm your national anthem. ❞
IMAGE © tumblr amber heard. / CITATION © lana del rey.

Citation :

«Connaissez-vous le magazine Devotion ? Si oui, le lisez-vous et qu'en pensez-vous ? Quelle rubrique préférez-vous ? »

Citation :

«Connaissez-vous quelqu'un qui y travaille ? »

Citation :

«Que pensez-vous de la tension mise en entreprise ? Auriez-vous eu des échos comme quoi Devotion serait tenu par un tyan et qu'il y serait très difficile d'y garder sa place ? Auriez-vous envie d'y travailler ? »

Citation :

«Et voilà, c'est tout. Merci du temps que vous venez de me consacrer. Et si je puis me permettre, nous sommes actuellement à la recherche d'un nouveau rédacteur en chef, l'ancien a été... mhm, peu importe. Bonne journée, au revoir. »

⎨I hate you ...⎬

FT/ LEVEN, VALERIA & ANTONIO VISCONTI

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« Mais quand vas-tu cesser de nous mitrailler avec cet engin débile ? » Coupée dans son élan, la jolie jeune femme posa son appareil sur le rebord de la table. Il est vrai que le moment n’était pas propice à une séance photo simpliste, mais il avait prononcé ses mots dans une telle violence, qu’elle s’exécuta sans plus tarder. Perchée du haut de ses dix huit ans, Leven toisa sa mère qui continuait de savourer son repas, sans piper mot. Pourquoi ne lui venait-elle pas en aide ? Elle le faisait constamment et ce, au plus grand dam de son père. Valéria demeura muette et son regard implorant, la pria d’éviter tout conflit. La famille Visconti traversait une lourde passe, Antonio venait de perdre son emploi en tant que critique culinaire et le décès de son père n’arrangeait en rien la situation. Leven n’était plus une enfant mais émerveillée par la sincérité des traits de son paternel, elle ne pût s’empêcher d’en prendre un cliché. Celui-ci fut bien évidemment de trop. Harassé par la passion de sa fille, Antonio quitta la table avec fracas, s’empara de l’appareil photo avant de le briser au sol, en mille morceaux. « Mais qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi ? Comment as-tu pu faire une telle chose ? Merde ! » La rage de son père éclaira son regard déjà trop enflammé, il vint saisir sa précieuse petite fille par l’épaule avant de l’asséner de paroles bien trop sévères. « J’en ai marre Leven, marre de cette passion totalement ridicule qui bouffe ton temps alors que tu pourrais faire mille fois mieux ! J’en ai marre de te voir dépenser tout ton fric dans le tirage de ces merdes. Tu saisis ? » Demeurer digne, fière … elle n’était pas la fille de son père pour rien. Retenant toutes les larmes de son corps, l’adolescente laissa filer de ses lèvres, quelques paroles tranchantes. « Tu comprends rien, pas étonnant que tu sois à la rue aujourd’hui. Je te hais, tu m’entends ? Je te hais ! » Sans prendre le temps d’attendre une réponse quelconque de son agresseur, Leven tourna les talons avant de s’enfuir dans sa chambre.

⎨Come on, this not what I wanna do⎬

FT/ LEVEN & VALERIA VISCONTI

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Par fierté, la jeune femme ravala sa tristesse. Elle contempla longuement le cercueil qui retrouvait petit à petit la fraicheur d’une terre humide, avant de lancer une rose rouge sur le couvercle massif de celui-ci. Antonio était parti trop tôt, la maladie avait fauché son visage habituellement rieur et voilà qu’il la laissait là, désespérément seule. Tournant les talons afin de ne pas observer la dureté de la scène, Leven retint une larme avant de s’approcher de sa mère, en sanglots. La vie était une chienne, comment pouvait-elle s’acharner ainsi ? Leur famille commençait à peine à sortir la tête de l’eau. Révoltée par tant d’injustice, la jolie blonde bafouée se mordit la lèvre en guise de protestation, mais rien n’y fait. La fatalité avait belle et bien frappée et seul le goût de sang vint envahir ses lèvres tremblantes. Rassemblant tout son courage, Leven s’approcha de Valéria ravagé par les larmes, dissimulé derrière un voile sombre. Sans un mot, elles quittèrent le cimetière de Florence avant de pénétrer dans l’enceinte d’une modeste voiture. Les deux femmes optèrent pour un silence qui se fit de plus en pesant. La jolie photographe voulu prendre la parole mais sa mère la coupa. « Leven, j’ai à te parler, c’est important … » Intriguée par les propos de sa mère, celle-ci se rapprocha avec attention. « Nous partons pour Rome, ton père nous a légué la boutique de ta grand-mère, tu sais, la gelateria. Nous en sommes maintenant les propriétaires et en attendant de revendre l’affaire, nous devons faire tourner le commerce. » Abasourdie, « Dulce de Leche » était un véritable souvenir d’enfance, rien de plus , l’insolente rétorqua. « Mais je ne suis pas destinée à être vendeuse de glaces ! Je veux quand même faire autre chose de ma vie, c'est à moi de décider non ? » Fusillée sur le champ par le regard assassin de Valeria, Leven ne pipa mot. « Il s’agit de l’héritage de ton père, j’espère bien que tu vas honorer sa mémoire, je ne te demande pas d’y prendre goût, seulement de m’aider pendant un temps. »

❝ A million girls would kill for this job. ❞
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PARTIE FACULTATIVE.

Leven est fille unique, elle a hérité de la gelateria que tenait sa grand-mère, en plein centre-ville de rome. aujourd'hui, elle gère cette petite boutique, avec sa mère – passionnée par la danse classique, elle a suivi des cours et ce pendant 12 ans, ce qui explique pourquoi elle se déplace avec tant de légèreté et de grâce – elle sait parler plusieurs langues notamment le français, l'anglais, ainsi que de nombreux dialectes italiens – Leven ne se déplace qu'en vélo ou en vespa, préférant ces modes de transport à la voiture – elle a une fragilité cardiaque ce qui l’empêche de pratiquer de nombreux sports – elle ne s’arrête pas de fumer pour autant – la jeune femme ne supporte pas les animaux – elle est hypocondriaque – Leven se damnerait pour une robe chanel - elle aime la poésie et le français Rimbaud reste son favori – elle ne se sépare jamais de son appareil photo, dès qu'elle le peut, elle immortalise le moment pour ensuite le conserver dans un album – aimant boire et s'amuser, elle flanche pour la vodka ou le martini – cinéphile, elle adule Audrey Hepburn - pas timide pour un sou, les habitants apprécient sa gentillesse et sa bonne humeur - pour elle, la séduction est un art que chacun doit maitriser, elle n'hésite pas à sortir le grand jeu pour faire flancher ses prétendants et si ceux-ci ne sont pas à la hauteur, elle abandonnera facilement - les sous-vêtements, une parure propre au sexe féminin, elle use et en abuse jusqu'à dépenser toutes ses économies pour une ensemble affriolant et onéreux - elle aime le sexe au réveil et la chaleur des bras d'un homme.