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Graziella Ricci
Messages : 25 Date d'inscription : 02/09/2012 Age : 34 Crédit : aurélie. (avatar) tumblr. (signature) Célébrité : nina dobrev. Job : fleuriste innocente, dealeuse enragée.
| Sujet: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 18:55 | |
| - Citation :
« Ricci, Graziella. »❝ La vie en rose. ❞ IMAGE © NDOBREVSS.TUMBLR.COM / CITATION © EDITH PIAF. ❝ we just want to know a little more about you. ❞ ------------------------------------------------------------------- Nom, Prénom → Ricci, Graziella. Date et lieu de Naissance → Le huit août mille neuf cent quatre-vingt-dix, à Rome. Âge → Vingt deux ans. Profession → Fleuriste dans ses meilleurs jours, mais aussi briseuses de vies, la demoiselle vend des stupéfiants aux employés de Devotion, plus précisément aux jeunes mannequins en fleur. Groupe → Roma is their home.
❝ can you spell 'Gabbana'? I guess not... ❞ ------------------------------------------------------------------- Pour son prochain numéro, Devotion a besoin d'interroger les habitants de Rome pour connaître son taux de popularité, pour cela une journaliste a toqué à de nombreuses portes ou a même interrogé tout un tas de monde dans la rue afin d'avoir des réponses. Les questions n'étaient pas très difficiles, sauf que ce n'était pas chose aisée pour la pauvre journaliste qui devait tout rapporter sur un petit carnet... jusqu'à finalement investir dans un ordinateur portable, plus pratique ne pensez-vous pas ? - Citation :
«Connaissez-vous le magazine Devotion ? Si oui, le lisez-vous et qu'en pensez-vous ? Quelle rubrique préférez-vous ? » « Qui ne le connaît pas? » Elle rit, amère. « Avant, j’étais comme ces jeunes filles en fleur, je dévorais les pages de ce magazine en espérant un jour que ma bouille apparaîtrait sur leur papier glacé. Je l’achetais tout les mois, le conservais même dans ma chambre, c’était la seule chose de "valeur" que j'avais. Je me sentais belle, riche et fraîche en le lisant. Et puis, il y a eu la mort de maman. Alors depuis, je les achète toujours oui, je me rend même au kiosque du quartier avec un sacré sourire lorsque je dépense mes sous pour cette merde. Mais, le soir, je m'amuse à brûler les pages une à une. C'est très apaisant, ce bruit que le papier lorsqu’il danse avec les flammes de mon briquet. Enfin, pour répondre à votre dernière question, j’appréciais la rubrique interview. Je lisais les questions que posait les journalistes aux personnalités importantes, et je remplaçais leurs réponses par les miennes. Mais, ça c’était avant. » - Citation :
«Connaissez-vous quelqu'un qui y travaille ? » « Évidemment. Je connais la crème des crèmes, presque tout le gratin de Devotion est dans mon petit carnet d'adresses. Loin de moi l’envie de les côtoyer pour rentrer dans leur cercle très fermé, mais elles ont besoin de moi. Ou plutôt, de ce que je leur vends. On ne s’apprécie pas, elles me donnent ce que je veux, et inversement, nos relations s'arrêtent là. Jamais je n’apprécierai une personne travaillant chez Devotion, j'essaye de les détruire, je ne vois pas pourquoi je déciderai d'entamer une relation amicale avec l’un de ses squelettes perchés sur des Louboutin. » Elle devient moqueuse. « Et puis, pourquoi me posez-vous cette question, hein? Ce n’est pas à vous que j’ai glissé un sachet de poudre blanche sous la table, l’autre soir? » » - Citation :
«Que pensez-vous de la tension mise en entreprise ? Auriez-vous eu des échos comme quoi Devotion serait tenu par un tyan et qu'il y serait très difficile d'y garder sa place ? Auriez-vous envie d'y travailler ? » « Ce que je pense!? Ça finira par être un jour ou l’autre, la cause de la chute du magazine, j’en suis sûre! Quand je sais que ma pauvre mère a servi je ne sais plus qui durant un temps, et qu’elle a finit par mettre fin à ses jours à cause de la pression et des caprices de ces dames, alors qu’elle n'occupait qu’un simple poste d’assistante, je ne préfère pas imaginer ce que subissent les personnes aux grades plus élevés. Y travailler? Mais, vous êtes folles ma pauvre. À en voir vos cernes, ça ne doit pas être facile tous les jours là-bas. Et puis, mon job de fleuriste me convient parfaitement, en plus de mes petites activités illégales, qui avouons-le, vous arrange vous, autant que moi. Je ne vois pas pourquoi je me damnerai pour rentrer chez vous, et faire partie de vos petits monstres. Car oui, selon moi, Devotion, c'est l'enfer où le diable porte du cachemire, et où ses démons ont des tailles de guêpe. » - Citation :
«Et voilà, c'est tout. Merci du temps que vous venez de me consacrer. Et si je puis me permettre, nous sommes actuellement à la recherche d'un nouveau rédacteur en chef, l'ancien a été... mhm, peu importe. Bonne journée, au revoir. » ❝ A million girls would kill for this job. ❞ ------------------------------------------------------------------- PARTIE FACULTATIVE. C'est une personne déterminée, battante et malheureusement trop têtue, tenter de lui faire changer d'avis ne sera qu'une perte de temps. ⊱ Graziella n'a pas peur de la mort, selon elle, ce n'est qu'un état et étant très pieuse, la demoiselle sait que si la moindre chose lui arrive, elle rejoindra sa mère. ⊱ Étant donc chrétienne, elle va chaque dimanches à la messe. ⊱ Si la faucheuse ne déclenche pas un sentiment d'effroi chez la brune, les inconnus et la nuit noire si, c'est pour cela qu'elle se balade avec une bombe lacrymogène dans son sac. Aussi, elle met une veilleuse le soir, étant une éternelle enfant. ⊱ Il lui arrive très souvent d'être prise de cleptomanie. J'entends par là que la jeune fille peut très bien passer dans une ruelle où une dame marche et qu'à son poignet, trône un bracelet qui est à son goût, soyez sûrs que dans les minutes qui viennent, le bijou sera sien. ⊱ Elle est très maniaque, se lave les mains plus de dix fois par jour et passe ses courses sous l'eau. Mais la petitesse de son logement l'oblige à le rendre bordélique, mal rangé mais non sale. ( Elle déteste la saleté! ) Et, ce bazar lui fait souvent ronger ses ongles. ⊱ Elle déteste avoir ses longs cheveux détachés, selon elle, ça fait négligé alors elle les attache le plus souvent en une haute queue de cheval ou en chignon, tout dépend de son humeur. ⊱ Elle ne se maquille que très rarement, sauf pour les grandes occasions, évidemment. ⊱ Elle ne sort jamais sans son téléphone portable. Loin d'être accro à cette technologie, sa double activité la contraint à être prudente, une bricole n'est jamais loin dans le milieu. ⊱ Malgré ses apparences de fille forte et rebelle, Graziella reste très fragile, aussi bien physiquement que mentalement, et ses nombreux écarts la font penser à une petite fille. ⊱ Elle adore les fêtes foraines, et trouve dommage qu'il n'y en ai pas assez qui passe à Rome. ⊱ Elle ne s'est jamais recueillie sur la tombe de sa mère, mais cela ne la pas empêcher de cracher sur celle de son père. Haine, quand tu nous tiens. ⊱ Les hauts talons et elle n'ont jamais fait bon ménage. Silhouette de travelo, talon brisé au premier pas, elle n'arrive pas à marcher avec ce genre de chaussures, et préfère donc arpenter Rome avec des spartiates aux pieds. ⊱ C'est une grande amatrice de lecture et d'arts. Elle essaye de lire une œuvre littéraire par semaine, et chaque mois, elle visite un musée pour élargir ses connaissances. ⊱ Son rêve est de parler plusieurs langues, telles que le français, l'anglais mais aussi le mandarin. ⊱ Elle espère un jour avoir le courage de quitter l'Italie pour découvrir le monde, mais son petit business l'en empêche tout comme sa peur. ⊱ Bien qu'elle vende bon nombre de drogues aux pimbêches dont l'alcool réussit à les dévergonder, Graziella n'en prend pas, elle connaît les défaits de ces produits et ne souhaite pas tomber en ruine comme ses fidèles clientes. ⊱ Sa fleur préférée est la rose, elle a toujours un beau bouquet de roses rouges sur la table de l'unique pièce de son logis. ⊱ Lorsqu'une personne ne lui plaît pas, cette rancœur est à vie et rien ne peut lui faire changer son opinion sur la personne en question. ⊱ Cependant, loin d'être garce, elle n'ira jamais tenter de ruiner sa vie, ce n'est pas dans son tempérament mais aussi et surtout, elle n'en a pas le temps. ⊱ Elle adore les animaux, elle avait un petit canari avant, nommé Fanfan, mais celui-ci s'est échappé lorsque sa maîtresse nettoyait durement sa cage. Depuis, reprendre une petite bête est désormais impossible puisque son appartement l'en empêche. Déjà que la cohabitation avec l'oiseau était difficile... ⊱ Elle préfère la compagnie des bêtes plutôt que celles des hommes, il est rare que mademoiselle Ricci soit bavarde avec autrui. ⊱ Elle est très réceptive au danger, ainsi qu'aux formes surnaturelles. Oui, Graziella croit dur comme fer aux fantômes et pense même qu'une vieille couturière hante son appartement. En effet, d'après ses dires, vers une heure du matin, une vieille machine à coudre se ferait entendre près de la fenêtre qui donne sur la rue. ⊱ Elle tient sa petite boutique de fleurs depuis plus d'un an, et son chiffre d'affaires augmente au fil du temps. ⊱ Perfectionniste dans l'âme, elle aime que ses bouquets soient une véritable œuvre d'art pour ses clients, et ces derniers sont toujours très satisfaits du résultat. ⊱ Dans son côté sombre, celui qui la pousse à vendre sa poudre et ses pilules aux squelettes de Devotion, Graziella a un ennemi, qui considère que la demoiselle lui vole ses clientes. À de nombreuses reprises, ce monsieur la menacé mais, fidèle à elle-même, l'italienne lui a fièrement craché au visage, puis assénée d'un coup de genou placé là où vous le pensez. ⊱ Elle est très habile de ses mouvements, et sa sveltesse lui permet de se faufiler partout. C'est malgré elle, une petite fouine. ⊱ Par moments, il lui arrive d'être très paradoxale dans ce qu'elle dit. ⊱ Quand elle est énervée, ou en état de choc, ses paroles sont prononcées si rapidement qu'il est impossible pour son interlocuteur de la comprendre. ⊱ Elle provient d'un milieu très pauvre, et elle n'en a pas honte pour autant. Au contraire, elle en est très fière et n'hésite pas à le crier sur tout les toits, et à qui veut l'entendre. ⊱ Elle ne fume pas, et ne supporte pas la fumée de cigarettes non plus, celle-ci lui déclenche de désagréables quintes de toux. ⊱ Elle n'est jamais allée à l'hôpital. ⊱ Elle n'aime pas trop le bruit, et évite de fréquenter les discothèques trop longtemps. ⊱ Elle déteste la luxure et la richesse. ⊱ Il lui arrive de perdre les pédales. Elle peut très bien être dans son appartement à compter ses sous, ou regarder la télé, puis soudainement entendre un air qui lui plaît pour se mettre en culotte, sauter sur la table, s'emparer de la télécommande et se prendre pour Christina Aguilera. ⊱ Elle est très secrète, sait garder les secrets et excèle dans l'art de mentir, bien qu'elle ne le fasse que très rarement. ⊱ C'est une cuisinière hors pair, elle se concocte des bons petits plats si elle en a le temps. Sa spécialité? Les macarons. Ils sont à tomber, d'après elle du moins, personne n'a jamais eut l'occasion de les goûter jusqu'à présent. ⊱ Malgré son pêché mignon envers les sucreries, et sa haine envers les jeunes filles rachitiques de Devotion, il arrive à Graziella d'envier leurs courbes. Sa jalousie n'est pas fondée puisqu'elle reste très bien proportionnée, mais cette obsession entraîne la brunette à se peser chaque matins. ⊱ Elle déteste les grasses matinées, c'est selon elle, le meilleur moyen de rater sa journée. ⊱ Dans le milieu, celui de la drogue évidement, elle n'a aucune pitié envers autrui. J'entends par là que si mademoiselle Ricci voit qu'une future et potentielle cliente hésite sur le fait de lui acheter des stupéfiants, Graziella la pousse jusqu'au bout. Les affaires, c'est les affaires, répète t-elle souvent. ⊱ Malgré le fait que la jeune fille n'ait jamais connue l'amour, et qu'elle soit encore vierge, l'italienne se considère comme bisexuelle puisque selon elle, on ne tombe pas amoureux d'un sexe, mais bien d'une personne. ⊱ Elle est allergique aux cons. ❝ You sold your soul to the devil when you put on your first pair of Jimmy Choos! ❞ ------------------------------------------------------------------- pseudo/prénom psychadelia. › âge bientôt majeure. › avatar nina dobrev. › présence sur le forum tout les jours, je suis une geek dans l'âme. › un petit commentaire? hâte de jouer avec vous.
Dernière édition par Graziella Ricci le Ven 7 Sep - 1:53, édité 13 fois |
| | | Graziella Ricci
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| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 18:55 | |
| ❝ Am I reaching for the stars here? Not really. ❞------------------------------------------------------------------- ⊹ ENFANCE. « Encore à jouer avec tes poupées. Regarde dans quel état elles sont, ce sont les dernières que tu auras. » Il lui jette un regard rempli de mépris, de reproches. L'enfant elle, n'ose pas l'affronter, ses yeux s'abaissent vers le parquet miteux de la maisonnette. « Laisse là Felipe, elle ne t'as rien fais. » La douce voix de sa mère la rassure. Elle apaise. La fillette se sent en sécurité dès que ce timbre parvient à ses tympans. « Ce n'est pas à toi que je parle, mais à Graziella! » Un deuxième tyran, tiens. Il commence à monter sur ses grands chevaux, son visage et ses expressions reflètent son envie; que la dame craque pour qu'il puisse la tanner, puis la battre, comme chaque soir. « Ne commences pas. » La pauvre madame Ricci tente de calmer le jeu, elle ne s'est pas totalement remise des coups de pied dans son abdomen hier soir, et elle n'est pas d'attaque à recevoir une nouvelle fois les colères de son époux. La pauvre a été mariée à cet abruti bon à traîner dans les bars à ses seize ans. Ce mariage n'arrangeait personne, sauf les familles de deux concernés, évidemment. Pendant que monsieur boit, rit au PMU du quartier et trompe sans vergognes son épouse, cette dernière elle, chôme à la maison, s'occupe de l'éducation de leur enfant ainsi que des tâches ménagères, mais surtout, supporte le monsieur. « Je ne commence rien du tout! » Son attention se déporte de la frêle silhouette de sa femme, pour se reposer sur celle de la brunette. Il la dévisage quelques instants. Sa mine ne trahit pas le dégoût qu'il éprouve envers sa propre progéniture. Il ricane un instant, avant de déblatérer la parole de trop. « Regardez-la... Le même regard de catin qu'sa mère... Elle n'a rien de moi, cette petite! Elle n'est pas de moi, j'en suis sûr, jamais mon enfant n'aurait été aussi laid! » Erreur, erreur, erreur. Elle voit rouge, la petite italienne. Le faire, ou non? Allez, fonce bordel, il ne mérite que ça. « ASSEZ! » Elle craque. Elle se rue sur lui, l'assène de petites claques, pense lui faire mal. On sait désormais d'où vient la rage de Graziella. Sa main meurtrie deux fois sa joue de porc, elle compte recommencer. Plus fort cette fois ici, elle veut lui démonter la mâchoire. Courageuse, mais naïve. « Qu'est-ce que tu fais!? » Il retient son coup de poing de justesse. Ses cruelles prunelles se plantent dans celle de son épouse, que va-t-il faire maintenant que cette dernière est prise dans son propre piège? « Arrêtez tous les deux! » La petite fille se lève, prend ses poupées de basse qualité en main et fixe ses deux parents, agacée de leurs disputes quotidiennes. « Ma chérie, monte dans ta chambre! » Têtue, elle secoue doucement sa tête de droite à gauche, faisant ainsi comprendre qu'elle n'obéira pas cette fois-ci. Elle aurait dû. Ses jouets tombent au sol, elle est en état de choc. Sa paume couvre sa bouche. Elle voit son père traîner sa mère par les cheveux. Un monstre. Voilà comment la petite fille le voyait dans sa petite tête. « NOOOOON! TU N'ES QU'UN PÈRE FOUETTARD, LÂCHE MA MAMAN! » Elle aussi, se rue sur lui. Sa mère lui hurle de partir, que ce n'est rien, mais Graziella ne veut rien entendre. Elle implante ses dents dans la cuisse de son père, et mord aussi fort qu'elle peut afin qu'il lâche prise sur son épouse, qui devient marionnette dans ses mains. Elle a réussi, il hurle, se recule, semble vouloir tuer sa fille sur place, mais finit par quitter la pièce, abandonnant ainsi les deux femmes de la maison, seules. Mais surtout tranquilles! ⊹ ADOLESCENCE. Une adolescente normale. Voilà ce qu'elle était. Avec des rêves pleins la tête, des projets d'avenir et des envies. Entourée par deux parents se déchirant un peu plus chaque jours. C'était devenu un jeu entre eux, ils ne se préoccupaient même plus de leur progéniture. Qui blessera le plus l'autre? Ils délaissaient Graziella pour taper plus fort, là où ça fait mal. La maison était devenue un champ de bataille, quelques fois ils essayaient d'attirer la brune dans leurs filets, afin de savoir "pour qui elle était", mais elle les ignorait. Ce qu'elle voulait, c'était réussir ses études, et s'envoler en France. Accomplir ses moindres désirs, sans être rabaissée par un père alcoolique. Sans être ignorée par une mère fatiguée. Elle pensait sincèrement y arriver, et puis, il y a eut ce jour. Ce fameux jour où elle a découvert cette putain de vérité.
« Allez, bordel, grouilles-toi, j'ai pas qu'sa à faire moi! » Ils sont dans le salon, le père est sur le canapé, une cigarette au bord des lèvres. L'inconnu face à lui, transpire, est nerveux et ses doigts recomptant les billets tremblent comme des feuilles. « Je, je... Je fais ce que je peux... » Comme si il pouvait se permettre d'attendre! Ni une, ni deux, monsieur Ricci se lève, et d'un coup de main plus que rapide que Lucky Luke, sort son arme en la pointant directement sur le pauvre toxicomane en manque de sa substance favorite ; l'héroïne. « J'viens de te dire que j'ai pas toute la journée. Le fric, ou tu crèves. » Et la pauvre innocente qui se pointe, pile au bon moment. « Je suis làààà! Ma journée a été géniale, j'ai.. Aah! » Quelle réaction auriez-vous à sa place? Elle abandonne son sac de cours, celui-ci s'écrase au sol, et elle est soudainement prise de paralysie. « Bordel, manquait plus qu'elle. Graziella, dans ta chambre! » Le jeune homme, voyant que son fournisseur ne le menace plus, et que son attention est portée sur une autre personne que lui, tente une tentative de fuite, en prenant évidement le soin d'emporter l'enveloppe contenant son bien. « Bouge pas! » Trop tard. Il appuie sur la détente, la balle se loge dans sa colonne vertébrale et le drogué s'écroule. « Mon dieu, mon dieu, mais!.. » La jeune fille est au bord de la crise de larmes, et son père essaye de la rassurer en lui disant ; « Il faut se débarrasser du corps. » Elle le sait maintenant, son père gagne tristement sa vie à coup de sachet de poudres et de pilules. Elle est dans le secret désormais. La brune aide son père dans ses affaires, malgré elle, tandis que la mère elle, cherche tant bien que mal un travail pour ramener d'avantage d'argent à la maison. Mais, rien ne se présente à elle. Sans diplômes, sans expériences et sans connaissances, ses chances de trouver un emploi convenable, surmonté d'une bonne paye, sont maigres! Graziella passe son temps libre à livrer des petites courses aux clients de son paternel, ses heures de libre sont rapidement mangées par cette nouvelle activité qui ne l'amuse pas du tout. Au fil des semaines, ses notes chutent tant elle est perturbée par ce qu'elle fait. Son père avait abattu un homme devant ses yeux, il y avait de quoi perdre la tête. Et désormais, la petite italienne est contrainte de rejoindre l'autre bout de la ville pour donner en échange de quelques sequins, les courses de son père. Celui-ci ne regrette plus vraiment que sa fille ait découvert son petit marché, sa rancœur envers sa progéniture semble même avoir disparue. En effet, maintenant qu'elle l'aide dans ses travaux, Les chances que son affaire tombe à l'eau, sont, disons-le, extrêmement maigre. Qui soupçonnerait une adolescente? Et pendant que la vie de brune se brise, celle de sa mère ne va pas tarder à imiter celle de sa progéniture. « J'ai trouvée quelque chose, j'ai trouvée quelque chose! » Hurle t-elle en brandissant une lettre au papier trop luxueux pour une simple famille telle que les Ricci. La fille, comptant scrupuleusement des pilules aux allures de sucreries, s'empresse de mettre ses affaires de cours dessus, avant d'accorder à sa mère un sourire lui disant "Qu'attends-tu pour nous en faire part?". La dame ne se fait pas prier. « Je vais être assistante au sein d'un grand magazine. Tu sais ma chérie, celui que tu achètes et tu gardes dans tes tiroirs... » La femme abaisse ses prunelles vers le papier en cherchant le nom de l'entreprise exacte. « Devotion! » ⊹ DOUBLE DÉCÈS, PASSAGE À UNE VIE D'ADULTE, REPRISE DES AFFAIRES. Elles cherchaient une bonne. Un larbin, une petite esclave incapable de se rebeller contre elles, mais capable de répondre à leurs moindres désirs. Et, elles l'avaient trouvées. Madame Ricci n'avait aucune connaissance sur la mode en elle-même, ses tenues reflétaient son ignorance et il était étonnant qu'un magazine aussi célèbre que Devotion décide de prendre une ancienne chômeuse sous son aile. L'italienne pensait côtoyer les plus grands mannequins, photographes ou journalistes. Elle espérait percer dans ce monde, malgré son âge dit trop vieux pour rentrer dans ce milieu, elle espérait. Oui, l'espoir fait vivre comme disent certains, mais dans cette situation, il fait plutôt mourir. Ses conditions de travail étaient horribles. Inhumaines, même. Enfermée dans une pièce certainement plus petite que des toilettes, la mère de Graziella était contrainte d'obéir et de satisfaire les moindres désirs des employés plus gradés du magazine. De subir les colères des mannequins et les impatiences des photographes. Épuisée, fatiguée elle était. Et les crises perpétuelles de son mari et le mutisme soudain de sa fille, n'arrangeaient en rien les choses. Il fallait bien qu'elle craque, un jour où l'autre. Ce n'était pas une vie. Crise de nerfs, dépressions, le jour qu'elle attendait tant, arriva. Le même que la mort de son époux. Quelle funeste coïncidence.
« Graziella, aurais-tu vue la livraison du... » Il est coupé par de brusques cognements contre la faible porte en bois de la maisonnette. « Hem, monte dans ta chambre, veux-tu. » La puce fronce légèrement les sourcils, et son innocence la rend inconsciente sur les dangers du métier de son père. Mais, elle s'exécute, elle n'a pas le choix. Depuis la découverte de ce fameux secret que son géniteur tient, Graziella se renferme sur elle-même, pour ne pas dire qu'elle ne parle presque plus. Son année scolaire est fichue, avec ses notes qui sont en chute libre, elle ne trouve plus le temps d'étudier. Ses journées sont occupées par les livraisons, les petits paquets de poudres et les secrets. Elle sait désormais que la vie qu'elle rêvait tant, ne restera qu'un rêve dans ses songes les plus merveilleux. « Felipe! Ouvres-moi cette porte ou on la défonce! Tu croyais vraiment que tu pouvais nous rouler dans la farine comme tu as essayé de le faire!? » Ils ne laissent pas le temps au pauvre homme de répondre, la porte se fracasse. De vieux loubards se tiennent dans l'encadrement. Leurs faciès de pourris font frémir le pauvre Felipe, qui tente de s'enfuir vers la cuisine pour récupérer son arme. Mais trop tard. Le plus hideux de cette bande de malandrins sort la sienne de son manteau, et assène l'italien de plusieurs balles dans la poitrine. « Mon dieu... » Nul besoin d'être dans la pièce du drame pour comprendre ce que venait de subir son père. Sans verser une seule larme pour son bourreau, qui avouons-le, à gâcher la vie de sa progéniture, Graziella patiente que le meurtrier de son père et ses complices, quittent le domicile pour redescendre au rez-de-chaussée. Plus tard, dans la soirée et alors que la mère de la brunette n'est toujours pas rentrée de son travail, Graziella décide d'allumer la télévision. Le corps de son père ne jonche plus le sol. En quelques mois elle avait appris des choses dont elle ne soupçonnait pas l'existence auparavant. Le calme et la froideur qui se lisent sur ses traits sont déconcertants. Déclenchent même quelques frissons. Comment une fille n'aurait pas pu pleurer la mort de son père ? « Nous avons eu une belle journée, n'est-ce pas Alejandro ? » S'enthousiasme monsieur météo. « Belle, je ne dirai pas ça, cher ami! Aujourd'hui, et en cette triste journée de mai, une employée de Devotion a été retrouvée morte, dans la salle des photocopieuses. D'après les enquêteurs, la dame se serait pendue. Ses collègues ne semblent pas être choqués de cette nouvelle, ni même la direction puisque celle-ci se lave les mains après ce drame. Selon elle, cette Madame Ricci avait de sérieux problèmes dans sa famill... » Son pouce s'écrase inlassablement sur le bouton éteindre de la télécommande. Si la mort de son père ne la touche pas, celle de sa mère, si. C'est évidemment. Elles étaient si proches. Graziella l'aimait tant... Quelques mois après les fourberies de la Faucheuse, Graziella, étonnement neutre sur le décès de ses parents, repris d'une main de maître les tristes affaires de son père. Contrainte de quitter l'école où avant elle espérait si forger un avenir, sa vie ne tourne désormais qu'autour d'un monde qui n'est pas le sien. Au fil des jours, la brune se fait un nom dans le monde si cruel de la drogue, et d'après ses ennemis — puisque oui, dès qu'on entre dans ce milieu, on s'en fait obligatoirement, la jeune fille est d'une cruauté sans limites. Elles poussent ses clients jusqu'au bout, et fait preuve d'un tempérament de feu envers ceux qui osent se mettre en travers de son chemin. Malgré son jeune âge, Graziella est une petite dealeuse hors pair. Mais, malgré son caractère changeant, remplaçant la douceur par l'amertume et la rebellion, la brune ne reste pas une moins une petite orpheline à fleur de peau.
Dernière édition par Graziella Ricci le Ven 7 Sep - 21:53, édité 13 fois |
| | | Graziella Ricci
Messages : 25 Date d'inscription : 02/09/2012 Age : 34 Crédit : aurélie. (avatar) tumblr. (signature) Célébrité : nina dobrev. Job : fleuriste innocente, dealeuse enragée.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 18:55 | |
| ❝ Am I reaching for the stars here? Not really. ❞------------------------------------------------------------------- ⊹ SON BUSINESS À DEVOTION, SA RENAISSANCE. « Oh qu'il est beau! » S'exclame une petite dame qui hume le bouquet dont quelques roses s'en échappent par le haut. Même la brune en est fière, il était certainement l'un des plus beaux qu'elle n'avait jamais concoctée. Elle lui accorde un sourire franc en échange d'un épais billet, puis sa cliente la plus fidèle quitte la boutique. Contrainte de se prendre une petite couverture pour couvrir son business, Graziella a mit ses premiers gains dans cette vieille herboristerie abandonnée, pour devenir fleuriste. Étonnant, quand on sait que l'italienne n'a aucune connaissances approfondies envers les plantes et les fleurs. Mais, cette lacune ne l'a pas empêchée d'évoluer dans ce milieu, bien au contraire. Tout comme dans le monde de l'illégalité, sa petite boutique prend du galon auprès des italiens, et ses affaires marchent plutôt bien. De plus, pourquoi la police irait-elle chercher des noises à une innocente fleuriste?
Mais, ses petites magouilles — si on peut encore dire petites, ne s'arrêtent pas là. En effet, après avoir passée quelques années à vendre diverses substances aux gens malfamés de son quartier, Graziella s'est attaquée à un gros poisson. Un énorme même. Elle avait — a toujours cette rancœur contre Devotion et son simple plan était — est toujours aujourd'hui, de vendre ses produits aux demoiselles du magazine. Ainsi, elles tomberont toutes une à une en ruine, et elle espère encore en ce jour, que ces nouvelles toxicomanes entraîneront la chute de l'entreprise. « Elle est jolie ta robe chérie, tu l'as achetée où? » La brune lui accorde un sourire amusé, limite moqueur de voir que le tissu de basse qualité rafle tout les compliments de la soirée. « Au marché, chérie. Au marché. » Oouh, quelle horrible révélation, la pétasse aux artifices made in China s'éloigne outrée, coupe de champagne à la main. Tant mieux, pense t-elle dans son subconscient, elle me retardait presque. D'une grâce étonnante, la brune se mouve entre les silhouettes dont la largeur est semblable à une fille de papier pour se rendre vers le fond de la salle où se déroule ce gala dégoulinant de fausseté et d'hypocrisie. « Oh, tu es là! » Ce long squelette ose montrer une once d'affection envers la petite dealeuse en la prenant dans ses bras. « Pas de ça avec moi. » Sa voix froide exprime son dégoût envers cette petite adolescente. De quoi est-elle âgée? Quinze ans? Seize ans, tout au plus. Mais les affaires restent les affaires, qu'importe son âge, qu'importe le fait qu'elle ne soit pas responsable de la mort de sa mère, elle n'a pas à être ici, tant pis pour elle. « Mmmh... Je ne suis plus très sûre... Je vais devenir accro après?.. » Et là, elle sort sa carte favorite ; la culpabilité. « Quoi!? Tu es sérieuse ma belle? Imagine que je me suis déplacée rien pour toi, et tu oses me mettre une carotte? Tes amies ont dû te dire que je ne suis pas n'importe qui, non? Tu ne sais pas les ris... » Ça marche! « Non, non, désolée, je ne voulais pas! Oublies ma question... » C'est dans la poche. Après quelques échanges discrets, Graziella repart avec son gain, et un large sourire s'étend sur ses lippes en signe de fierté. Elle s'apprête désormais à quitter les lieux, les soirées mondaines n'ont jamais été celles qu'elle préfère, mais une main l'attirant contre un corps l'empêche de rejoindre les vestiaires. « Encore toi!? Laisse moi! » Grogne t-elle en fronçant ses sourcils. « Tu ne t'en tireras pas si facilement cette fois-ci. Je n'ai pas vraiment apprécié ta salive, l'autre jour. Ni même ta brutalité, envers mes attributs masculins. Il serait temps de se faire pardonner, tu ne crois pas? » Tel un serpent, la main de l'homme se glisse sur la chute de reins de l'italienne pour coller son enveloppe charnelle contre la sienne. Furieuse, elle ne cherche pourtant pas à se débattre. « Arrête ça immédiatement. Me charmer pour arriver à tes fins, et me voler mes clientes? » Sa bouche se rapproche dangereusement de celle de l'éphèbe dont les lèvres sont entrouvertes. « Pathétique. Ta jalousie te tuera, si ce n'est pas moi qui finira par le faire. » Pris au dépourvu, le brunet ne peut réagir à la fuite qu'entreprend la demoiselle pour s'en débarrasser. Un quart plus tard, la voici dans son modeste logement. Elle se détache ses cheveux, ôte sa longue robe puis se pose sur son lit. « Tu n'es pas fière de moi, hein? J'le sais... Allez, bonne nuit maman. » Dit-elle à une photo vieillit par le temps, entreposée dans un petit cadre sur sa table de nuit, où l'on voit sa mère dans l'une des meilleures périodes de sa vie ; les premières années de Graziella.
Dernière édition par Graziella Ricci le Ven 7 Sep - 21:56, édité 7 fois |
| | | Tosca Boschetti
Messages : 338 Date d'inscription : 18/08/2012 Crédit : avatar (lollipops) + sign (emmastone- @tumblr). Célébrité : emma stone. Job : stagiaire journalisme.
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| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 18:56 | |
| Bienvenue. Belle profession dis moi. Tu as des hésitations concernant ton avatar ou tu n'as vraiment aucune idée ? |
| | | Raffael Cataldo hey i heard you were a wild one
Messages : 488 Date d'inscription : 19/07/2012 Crédit : avatar @ cristalline, signature @ tumblr. Célébrité : andrew garfield Job : journaliste à plein temps
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| | | | Graziella Ricci
Messages : 25 Date d'inscription : 02/09/2012 Age : 34 Crédit : aurélie. (avatar) tumblr. (signature) Célébrité : nina dobrev. Job : fleuriste innocente, dealeuse enragée.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 19:12 | |
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| | | Alejandro Rocci
Messages : 43 Date d'inscription : 19/08/2012 Crédit : ... (avatar) tumblr (signature) Célébrité : Sebastian Stan Job : //
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 19:32 | |
| Bienvenue |
| | | Graziella Ricci
Messages : 25 Date d'inscription : 02/09/2012 Age : 34 Crédit : aurélie. (avatar) tumblr. (signature) Célébrité : nina dobrev. Job : fleuriste innocente, dealeuse enragée.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 19:33 | |
| merci. |
| | | Leo Guccini
Messages : 92 Date d'inscription : 26/08/2012 Crédit : AVATAR @ .lollipops + BANN @ uc Célébrité : Garrett Hedlund Job : Photographe
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| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 20:28 | |
| Oh tu pourras être une ancienne copine de Nera vu ton métier Dans tout les cas si tu prend Nina ou Dianna, je veux un lien. Bienvenue. |
| | | Reiss Simond SEVEN SIN ☐ BROKEN ON ALL SIDES.
Messages : 21 Date d'inscription : 18/08/2012 Crédit : xx Célébrité : xx Job : xx
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| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Dim 2 Sep - 23:49 | |
| Bienvenue |
| | | Luna Guidacci
Messages : 51 Date d'inscription : 30/08/2012 Crédit : avatar @ shattered | kit @ uc. Célébrité : Kate Backinsale. Job : Infographiste.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Lun 3 Sep - 14:41 | |
| La personne qui jouait Nina à abandonner le projet, donc je te réserve la demoiselle si tu l'a veux toujours? |
| | | Graziella Ricci
Messages : 25 Date d'inscription : 02/09/2012 Age : 34 Crédit : aurélie. (avatar) tumblr. (signature) Célébrité : nina dobrev. Job : fleuriste innocente, dealeuse enragée.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Lun 3 Sep - 17:09 | |
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| | | Nera Stahelin 'CAUSE YOU ARE MY MEDICINE.
Messages : 180 Date d'inscription : 18/08/2012 Crédit : avatar@farewell Célébrité : Teresa Palmer Job : Mannequin
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| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Lun 3 Sep - 18:51 | |
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| | | Graziella Ricci
Messages : 25 Date d'inscription : 02/09/2012 Age : 34 Crédit : aurélie. (avatar) tumblr. (signature) Célébrité : nina dobrev. Job : fleuriste innocente, dealeuse enragée.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Lun 3 Sep - 20:43 | |
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| | | Sullivan Doyle
Messages : 51 Date d'inscription : 28/08/2012 Crédit : + heartless screen (avatar) Célébrité : + tom hardy Job : + agent de sécurité
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| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Lun 3 Sep - 20:44 | |
| Bienvenue ! |
| | | Graziella Ricci
Messages : 25 Date d'inscription : 02/09/2012 Age : 34 Crédit : aurélie. (avatar) tumblr. (signature) Célébrité : nina dobrev. Job : fleuriste innocente, dealeuse enragée.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Lun 3 Sep - 20:46 | |
| merci beaucoup. |
| | | Le tyran sure you should be afraid of me
Messages : 151 Date d'inscription : 15/08/2012 Crédit : @ HERJULIWIII Célébrité : tyran. Job : Sous directrice chez Devotion.
| Sujet: Re: ⊹ close your eyes Sam 8 Sep - 0:55 | |
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| Sujet: Re: ⊹ close your eyes | |
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